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Demandeur d’asile cherche emploi dans la construction

Le secteur de la construction manque cruellement de bras: quelque 20 000 nouveaux travailleurs sont recherchés, et ce, immédiatement. Malgré cette pénurie, il y a de l’espoir : les entrepreneurs du bâtiment peuvent désormais engager des demandeurs d’asile qui n’ont pas encore obtenu leur permis de séjour officiel.

Le secteur de la construction manque cruellement de bras: quelque 20 000 nouveaux travailleurs sont recherchés, et ce, immédiatement. Malgré cette pénurie, il y a de l’espoir : les entrepreneurs du bâtiment peuvent désormais engager des demandeurs d’asile qui n’ont pas encore obtenu leur permis de séjour officiel.

Un impact énorme sur la société

Réjouissons-nous de cette nouvelle! Car de nombreux demandeurs d’asile — en particulier les jeunes — qui résident dans les centres d’accueil ne demandent qu’une chose: se sentir et se rendre utiles. En attendant l’approbation de leur dossier, les demandeurs d’asile peuvent déjà apprendre un métier et suivre des cours de langue. Ils vont ainsi pouvoir participer à la vie active et contribuer grandement à notre société.

Un accompagnement sur mesure

Pour informer au mieux les demandeurs d’asile des possibilités qu’offre le secteur de la construction, tout a été prévu: séances d’information, journées de l’emploi, visites d’entreprises, etc. Les candidats passeront une première sélection en fonction de différents critères, comme leur motivation, leur expérience et leur maîtrise de la langue. Sur cette base, ils pourront alors commencer à travailler ou être orientés vers la bonne profession. Par ailleurs, plusieurs formations sur les compétences techniques, la sécurité, la langue et même l’obtention du permis de conduire leur sont proposées. Une fois engagés chez l’employeur, ils bénéficieront encore d’un suivi.

Un partenariat win-win

Les demandeurs d’asile peuvent postuler à partir de quatre mois après avoir introduit leur demande d’asile et travailler pendant toute la durée de la procédure. Leur accorder le droit au travail est une bonne décision. Si leur demande d’asile est approuvée, ils se seront déjà intégrés à la société grâce à leur emploi. En cas de retour vers leur pays d’origine, ils auront acquis des compétences et une expérience professionnelle qui leur seront toujours utiles.

« Nous sommes convaincus que le secteur de la construction apportera aux demandeurs d’asile les leviers nécessaires pour qu’ils trouvent rapidement leur place dans la population active. Ce faisant, ils pourront développer tout leur potentiel, tant sur le plan professionnel que personnel. Cette forme de mise au travail règle aussi en partie le problème du manque de main-d’œuvre », a déclaré Gianni De Vlaminck, président de Constructiv.

Des projets pilotes et une charte éthique

La coopération commence par un premier projet pilote sur un chantier de l’entreprise de construction Louis De Waele, à Anderlecht. D’autres projets pilotes en Flandre et en Wallonie suivront également, avant d’étendre la formule à l’ensemble du secteur. Cette décision s’accompagne aussi d’une charte éthique qui vise à garantir une relation juste et de qualité entre l’employeur et le salarié. La charte stipule notamment des accords sur la sécurité au travail, le respect des horaires et la lutte contre la discrimination. De plus, elle appuie les droits des demandeurs d’asile, qui doivent être engagés aux mêmes conditions de travail que les autres salariés de l’entreprise.

Grâce à cette coopération unique, le secteur de la construction contribuera encore plus au bien-être de la société !

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