L’égalité des genres : un levier stratégique pour le secteur de la construction.
Alors que la construction fait face à un besoin crucial de personnel, l’absence des femmes…
OK, il reste du travail. A fortiori sur chantier… Mais une chose est sûre : le pourcentage de femmes qui occupent une profession a priori masculine dans la construction continue d’augmenter chaque année et représente désormais 8 % du secteur. Nous ne pouvons que nous en réjouir, dans un contexte où quelque 13 000 postes vacants restent à pourvoir.
Le groupe de services RH Liantis a dressé le profil type du travailleur de la construction en 2020 sur la base des données salariales de 24 847 travailleurs belges actifs dans le secteur. Sans surprise, la plupart d’entre eux (90 %) sont des hommes.
Chez les ouvriers, le pourcentage d’hommes atteint 99,5 %. « Pour les fonctions d’employés, le pourcentage d’hommes est de 52,5 % et le rapport hommes-femmes est beaucoup plus équilibré », explique Matthias Debruyckere du centre de connaissances de Liantis. « Nous constatons chaque année qu’un peu plus de femmes se lancent dans le secteur de la construction et c’est une bonne chose. En 2020, 11 % des nouveaux collaborateurs étaient déjà des femmes. En 2018, nous n’en étions qu’à 9 % ».
« Nous notons aujourd’hui que les femmes travaillent surtout dans la finition (peinture et décoration) et nous espérons que cette tendance à la hausse se poursuivra et s’étendra aux autres sous-secteurs de la construction », affirme Jean-Pierre Waeytens de Bouwunie. « Grâce à la numérisation, en plein essor dans le secteur de la construction, il n’est plus exclusivement question de travaux physiquement exigeants. De nombreuses nouvelles techniques voient le jour. Pensez à la réalité virtuelle, à la robotisation, à l’application du BIM et à l’impression 3D ».
Ce film tord le cou aux principaux préjugés :